Not such a quiet solitude.

Dimanche 26 août 2012 à 9:05

Je suis sur AUM, je dis à des mecs que oui, j'aimerais bien les rencontrer, mais je me dégonfle toujours. C'est un peu -très- con, mais dans le fond je ne pense pas y être pour faire de vraies rencontres, je m'y suis surtout inscrite pour voir si vraiment je ne plaisais pas ou si j'avais juste pas eu de chance jusque là avec ceux dont j'étais tombée amoureuse. Donc apparemment j'ai pas eu de chance.

A l'idée de revoir B à la rentrée mon estomac (ou mon coeur, plutôt?) se noue. J'ai éprouvé pour lui un sentiment et un désir plus fort que tout, pendant une partie de l'année je me levais le matin avec pour seule motivation la pensée de le revoir, et même quand j'ai su que lui et les relations amoureuses ça faisait 5 j'ai continué à garder en tête qu'il était là, et que si je n'avais vraiment pas envie d'aller en anglais à 8h, il y serait et au moins je pourrai rêvasser. Il était (et il est toujours) mon idéal, c'est la personne la plus intelligente, la plus originale, la plus géniale que j'ai jamais rencontrée, avant H.
Avec H c'était une autre histoire. C'était complètement différent même. On s'est rapprochés au lycée, en 1ère. Il était un peu amoureux de ma meilleure amie (ouch, ça commence bien), moi il m'énervait parce qu'il savait toujours tout sur tout et qu'il était excessif, puis j'aimais bien un certain T. de toute manière. Mais bon j'ai fini par tomber amoureuse de H. J'écrivais beaucoup à l'époque et il me lisait, et inversement, et ça a contribué à nous rapprocher. Je lui ai avoué, intimement consciente qu'il ne partageait pas mes sentiments mais j'espérais quand même un peu, ça l'a déstabilisé et il m'a répondu que pour lui notre relation était plus que de l'amitié mais pas de l'amour, etc etc. Le gros coup de poing dans la gueule, parce que j'aurais préféré qu'il me dise juste qu'on était potes et voilà. Mais non, j'ai pas eu de chance, j'ai réussi à le faire m'aimer mais platoniquement. C'est là que j'ai commencé à me dire "mais, en fait, je suis vouée à rester la meilleure amie qu'on aime mais pas au point de vouloir une relation physique avec elle?".
Puis il y a eu M. C'était physique pour lui, je le trouvais très beau (et maintenant je le trouve très moche), j'ai pris mon courage à deux mains et l'ai abordé (on ne se connaissait ni d'Eve ni d'Adam). Puis je me suis rendue compte que lui, au contraire, voulait que du physique. Et que d'ailleurs il avait déjà 2 copines avec qui il couchait à ce moment. Sympa, je me suis barrée et je l'ai plus revu, la page M était tournée en 2 semaines.

Donc je bloque pas mal à l'idée de rencontrer des mecs d'AUM. Pourtant il y en a des très sympas, mais j'ai peur qu'ils me disent "c'était chouette de te renconter MAIS....". Alors je les rencontre pas. Un jour je prendrai sur moi, pas tout de suite.

Samedi 25 août 2012 à 21:25

Le titre est très parlant, je suis crevée.
Pourtant je n'ai vraiment pas fait grand chose cet été, mais ne rien foutre devant l'ordi et se coucher à pas d'heure ça finit jamais sans grosses cernes sous les yeux. On va dire qu'au moins la prépa ne m'aura pas fait découvrir les cernes, chez moi c'est cernes tout le temps, sauf la deuxième semaine des vacances d'été, en général, comme ça c'est plus simple.
Mais ouais, là, à une semaine de la rentrée (!!! je flippe) je suis épuisée, laminée, morte, HS. Quand je décide de me coucher tôt ma mère décide de mater ses séries dans le bureau à côté avec le ventilo allumé (ventilo=bruit+froid qui rentre dans ma chambre sous la porte) (ma mère dans le bureau=bruit, en fait), du coup si tant est que je réussis à m'assoupir elle fait un gros bordel vers 23h/2h du mat' et me réveille. Sympa. Puis quand elle remonte à peu près tôt (vers 23h), c'est mon sommeil qui décide d'être merdique. Donc je suis crevée, et en plus je me lève à 7h30 tous les matins comme je 'reprends le rythme'. Le gros kiffe.

Comme je suis crevée, je suis stressée. Et évidemment ma mère trouve les mots pour me stresser encore plus. "T'as pas fini ta dissert? C'est sûr que c'est pas en traînant sur internet que tu vas l'avancer" euh, oui, je sais, merci, et si tu gardais tes remarques pour toi? Puis cette foutue rentrée, mon retard de boulot et révisions...et ces types d'AUM qui veulent qu'on se rencontre et moi qui ai pas franchement envie parce que je suis une flippée des relations. C'est un cercle vicieux, tout ça.

Pour la peine j'irais bien me coucher là mais ... ma mère est sur son ordi à côté et fait du bruit en mâchant des pistaches (je hais les bruits de croquements et de mastication, il n'y a rien qui m'énerve plus que ça et les gens qui te parlent dans la rue/un magasin alors que tu leur as rien demandé).

Samedi 25 août 2012 à 10:54

La solitude c'est quelque chose qui fait partie intégrante de la vie, je n'en doute pas, mais j'aime la choisir et non pas la subir. J'ai toujours du mal sur le plan relationnel à cause de ce besoin de solitude un peu bizarre qui va me faire me cloîtrer chez moi pendant des semaines et subitement refaire surface, en manque de relations sociales. Enfin, ce n'est pas tant moi qui ai du mal avec ça que les autres. Mais je ne sais pas. Je n'ai pas besoin d'être constamment avec une personne que j'aime, je n'ai pas envie de passer mon temps avec mes amis. Quand ça ne va pas, d'accord, seulement certains -ou alors je ne côtoie que des dépendants affectifs- semblent penser que, tiens, comme on est proches, il faut qu'on se voie toutes les semaines pendant les vacances. Oui mais non, moi si je ne les vois pas même une seule fois ça ne me gêne pas, je les vois suffisamment souvent le reste de l'année.

Donc oui, j'aime être seule. Seulement cette tendance solitaire me fait parfois (souvent) me retrouver seule quand j'ai plus que jamais besoin d'une présence, d'un contact. C'est un peu foireux tout ça, du coup.

Pourquoi je parle de ça, comme ça, de but en blanc?

La rentrée approche (et les médias sont bien là pour nous le rappeler -___- ) et j'ai à la fois envie de retrouver mes amis et envie de rester enfermée chez moi. Mais j'ai passé ces 2 mois chez moi, à rien faire d'autre que regarder des séries, lire, ficher, regarder des séries, des films, rien faire. C'était bien mais ça commence à traîner en longueur, et puis QU'EST-CE QUE J'AI HÂTE D'ENTRER EN KHÂGNE. Hahaha. Je flippe complètement oui. Et DONC je sens que cette année va être une année riche en périodes de solitude subie - les week-ends à bosser, les soirées dans ma chambre U à me dire qu'il faut que je bosse (et il le FAUT absolument, je veux mes concours), ... - et de besoin de présence. Et quand personne ne sera là, ce blog me servira d'exutoire. Ou si je m'ennuie. Ou que je flippe, que je stresse, que je craque, que je suis bien, ou pas. Défouloir, tu es mien.

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